Confession d’un hors la norme

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Partie 1


Par chance, j’ai bénéficié par les hasards d’existence, d’origines multiples, lesquelles à la différence d’autres dans le même cas, se sont synthétisées en une personnalité sans rattachement, sans obédience, je me suis construit seul.

Ma façade est française, mais elle aurait pu être autre, elle résulte d’un concours de circonstances.

Cela s’est fait très tôt, sans doute avant l’âge d’acquisition de la parole, avant l’apparition d’échange par le langage verbal, ma mère étant française, catholique et athée, mon père syrien, arabe, appartenant à la communauté des chrétiens d’Orient, subdivision des orthodoxes, sous-subdivision des catholiques orthodoxes, donc sous l’autorité du Vatican occidental, et athée, ayant continué ses études à Moscou, où il a émigré alors que j’avais environ 3 ans, et où il est mort, ayant été chercheur en science et enseignant à l’Université de Moscou.

Mais au-delà de ces apports superficiels et conventionnels concernant les personnalités de mes deux parents, c’est leurs personnalités profondes, uniques, originales et puissantes, qui ont fait qu’il m’a été impossible de m’identifier comme le cas commun, à l’un ou à l’autre, de plus ils étaient, si j’image, par bien des aspects, et ceux des plus importants, situés sur des cases les plus éloignées l’une de l’autre sur l’échiquier existentiel. Cela n’a pas empêché, bien au contraire, qu’ils se sont aimés, et sans doute d’un premier amour dans la vie, celui qui compte et qui marque, et cela à une époque où c’était encore possible et essentiel.

L’ensemble a fait que non-seulement je me suis construit seul, mais aussi que je n’ai pu adhérer à quoi que ce soit, et que je n’ai jamais voulu m’insérer, m’adapter à quoi que ce soit, même à une profession, la formule selon laquelle je suis de sensibilité
anarchiste, communiste libertaire, les taoïste et antisémite, regroupe des sensibilités justement non inclusives, formulées et énumérées seulement pour donner une idée de ma sensibilité, et spécialement au sein du corpus anarchiste, Max Stirner avec l’Unique et sa propriété, et exprime la volonté d’une existence politique agissante au-delà de son enfermement dans la vie privée, qui est avant tout la privation de la dimension normale de tout individu épanoui et intègre, qui est la dimension politique, qui élargie, est la dimension universelle. D’autre part, pour développer une sensibilité à l’essentiel, ce qui est l’objet du taoïsme, la condition d’entrée est que se soit développée une personnalité épanouie, unique, c’est en ce sens qu’anarchie et taoïsme se confondent.

Le fait de pouvoir exister sans rattachement à un cadre existant m’a ouvert sur ce qui dépasse tout cadre que la société humaine construit et impose à ses membres, soit sur un état dépassant les limites conventionnelles, donc sur la notion d’essentiel, ce qui était l’objet même de la recherche des anciens taoïstes, pour résumer cette recherche qui est réputée difficile à cerner et à exprimer, certainement en réalité totalement impossible. Très tôt dans ma vie, le plus loin que je me rappelle est à l’âge de 5 ans, j’ai trouvé les humains, du moins ceux dits normaux, sérieux, convenables, installés, comiques, dérisoires, ridicules, absurdes, incohérents, machinaux, prévisibles, répétitifs, prédestinés, je n’ai jamais pu les prendre au sérieux, et j’ai toujours eu le problème majeur durant toute mon existence, de dissimuler mon ressenti qui perce et qui est pris pour moqueur, irrévérencieux, irrespectueux et subversif.

Ce qui a été le premier amour partagé entre mes deux parents, en ce qui concerne mon père, n’a pas rimé avec toujours, l’ambition a vite supplanté et écarté ce sentiment, seule a compté sa carrière, et elle le
conduisait à Moscou et a quitter comme un bateau qui quitterait définitivement son port, d’attache sa vie première.

Sa seconde vie s’est déroulée avec une femme russe, avec qui il a eu un second enfant, mon demi-frère, que je ne connais qu’en photo.

Lui est entièrement russe, n’a pas eu la chance que j’ai eu de ne pas m’identifier à un ensemble existant.

Il avait manifesté le désir de me connaître puis s’est ravisé. Ce que j’en sais est qu’il a fait des études d’histoire, puis est devenu interprète anglais russe, pour des organisations internationales et pour des sociétés occidentales en recherche de marchés
profitables en Russie (je crois).

Il a lui-même au moins eu un fils.

Ma mère quant à elle, était fondamentalement moins conventionnelle, la carrière ne lui importait guère, d’ailleurs elle avait sacrifié ses études pour financer celles de mon père à Paris, alors qu’elle était très doué pour les langues, elle avait fait le bac classique latin grec (qui à l’époque dépassait ce qu’on nomme maintenant une licence, voire une maîtrise), parlait l’italien, l’anglais, l’arabe et le russe (elle et moi sommes allés rejoindre mon père à Moscou et y avons séjourné environ 6 mois en 1960).

Moi, je ne parle que le français, et encore, j’assemble
mes mots, mes phrases et mes textes comme une construction d’architecte, dont j’ai le diplôme, ayant compris que le mot architecte vient du grec, celui qui construit les navires, les textes étant pour moi le navire qui porte et fait voyager des idées, des sentiments, des émotions, un véhicule qui bien agencé, peut changer les mentalités.



Partie 2

Le décalage absolu entre moi et les normaux (les « normalus », c’était la dénomination utilisée par une adorable petite punkette, sans doute mineure, avec son rat blanc apprivoisé sur son épaule qui frétillait des moustaches, dont j’étais un peu amoureux, qui habitait le squat Zig Zag, d’artistes anarchistes à Montreuil vers 1997, elle disait, il y a les normalus et les autres, l’étrangeté totale des normaux par rapport à moi-même, mon absence absolue d’identité avec eux, de point commun, ont fait que très tôt j’ai ressenti intensément leur différence avec moi.

Le normalus est imprégné du mensonge et de la violence, à un point tel que mensonge et violence sont les deux modèles de briques qui constituent son édifice.

J’ai eu très tôt la capacité de ressentir, de percer à jour, immédiatement, dès la mise en présence, qui j’ai devant moi, le pire étant d’entendre seulement la voix, par exemple au téléphone, une voix est un livre ouvert, un livre qui dit par exemple je triche, je ment, malgré les efforts pour dissimuler.

J’ai appris très tôt à dissimuler ce que je percevais de l’autre.

J’ai ressenti aussi très tôt la nature réelle de la société normale, au point de faire vers 18 ans des rêves plus vrais que nature, d’immenses champs de batailles, dont j’ai encore à 70 ans les images.

Certains lieux, certaines ambiances, me bloquaient la respiration de façon très pénible de même que ma vision devenait trouble (par exemple dès que je passais la frontière entre la France et la Suisse, où j’allais rendre visite à une partie de ma famille syrienne qui s’était installée à Genève, dès que je ressortais de Suisse, dès la frontière passée, je respirais sans difficulté et ma vision revenait).

Chez moi, le corps et l’esprit ne sont pas séparés comme par un mur comme chez les normalus.

A la fin de mon adolescence, vers 18 ans, j’ai commencé à avoir des états inconnus du corpus convenu physiologique et psychologique, durant le sommeil, qu’on peut qualifier faute de mieux de décorporation, avec des effets de conscience différente, vibratoires, sonores, visuels, d’apesanteur entre autres, qui nécessiteraient un livre pour les décrire.

Respiration, vision, état inconnu durant le sommeil, ces évènements se sont raréfiés en avançant en âge, du fait que j’ai peu à peu appris à supporter les monstres normaux et leur monde horrible.

J’ai découvert, il y a quelques années, une femme qui exerce ce qu’on nomme, sans aucun lien avec ce qu’elle pratique, le magnétisme, faute de mieux, elle est d‘évidence rare dans sa catégorie, car
possédant des capacités exceptionnelles, elle induit chez moi un état qui est du même domaine que les évènements que j’ai déjà vécu, mais dans un but défini, qui est thérapeutique.

Moi-même, j’ai développé une manière de pouvoir, difficile à circonscrire et à caractériser, similaire à celui de la dite magnétiseuse, mais qui agit
sur les individus normaux, certains animaux (malades) et les organisations, provoquant le désordre, la désorientation, cela uniquement chez ceux négatifs, malfaisants.

J’utilise cette capacité quand je suis agressé, menacé, et que je veux obtenir la paix et le respect, et jamais pour nuire. Le résultat est d’améliorer l’état de l’objet sur lequel j’ai de l’effet, et qu’il me laisse en paix (une manière non-normale de combattre, même pas répertoriée par le chinois antique qui a écrit l’art de la guerre, il y a environ 2500 ans, Sun Tzu).

La Peur

j’ai vécu avec le sentiment immanent de peur, toute ma vie, du moins du plus loin que j’ai des souvenirs, soit depuis l’âge de 5 ans.

Je me souviens d’une jeune femme qui m’avait dit ressentir chez moi une peur permanente, et cela l’avait éloigné de moi. Elle était intégrée à la jeunesse insouciante adaptée, normale.

Je l’avais
vu comme les animaux qui sont élevés pour l’abattoir et qui paissent heureux dans les parcs de prairies.

Avec une différence, c’est que dans les abattoirs, certains animaux cherchent à tuer leurs bourreaux, et même avant, dans les fermes, cela n’est pas rare, tous les fermiers racontent des histoires d’animaux qui ont cherché à les tuer.

Cette jeune femme, normale, avait même été privée de cette envie de tuer qui est un ressenti naturel, légitime, sain envers qui veut vous opprimer, vous exploiter et vous détruire.

Une autre, que j’avais aimée
et qui m’avait aimé, un bref épisode de vie, m’avait dit que je faisais remuer les choses. Elle n’était pas normale mais par peur avait choisi de vivre comme une normale, de se marier avec un homme qu’elle n’aimait pas, d’avoir un enfant, une maison. Je l’avais rencontré des années après, elle périclitait, sa beauté émouvante se fanait très rapidement.

Ceux qui ne ressentent pas la peur, qui suinte de la société humaine normale, qui est l’air que tout le monde respire, sont dégénérés.

Il est logique qu’ils marchent d’eux-mêmes à l’abattoir, c’est ce qu’on voit lors des guerres ou récemment lors de la pseudo épidémie traitée par un faux vaccin à effet létal. Il n’y a pas à les plaindre, c’est dans leur essence vitale dénaturée qu’ils avancent d’eux-mêmes vers le couteau du bourreau.

Ils sont des choses, des objets, des machines, car seules les choses, les machines, ne ressentent pas la peur qui rayonne de la société normale.

La peur est l’intuition profonde du danger.

Qui n’a pas peur, ne ressent pas le danger, il n’a donc pas la capacité de réagir au danger, il est conformé pour ne pas réagir quand vient le moment où il est sacrifié.

C’est le cas des animaux humains normaux.

Compassion

J’éprouve une immense et sans limite compassion pour tout ce qui vit sauf pour la forme de vie humaine dite normale. La forme de vie dite humaine normale a changé le jardin terrestre en cages et chambres à tuer.

Les animaux, les plantes et les micro-organismes souffrent, cela depuis la période dite « civilisée », postérieure au néolithique, qui a vu l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, de la sédentarisation, la construction des villes, l’enfermement derrière des murs, des clôtures, les inventions des serrures, des barrières, des portes, des chaînes, des cadenas, des codes,
des mots de passe, de l’écriture, de la religion, l’irruption des castes dominantes et dominées, du travail forcé, la spoliation des fruits du travail forcé au profit de certains, soit depuis la venue au monde de l’humain normal, soit depuis la métamorphose de l’humain épanouit créature de l’Univers, en humain normal.

Tout ce qui approche de l’humain normal est changé en enfer.

Le seul but possible pour un humain non-normal, c’est à dire un humain qui n’est pas dénaturé, qui est resté intègre, chez qui la vrai nature est préservée, c’est de participer à faire disparaître l’humain normal.

L’humain normal n’est pas amendable, réformable.

Il faut qu’il disparaisse le plus tôt possible, surtout avant qu’il essaime hors de la planète Terre, puis hors du système solaire, puis hors de la galaxie, soit avant qu’il ne change l’Univers en enfer, car c’est tout ce qu’il sait faire.

Pour le faire disparaître, il existe déjà depuis environ 2500 ans, un outils adéquate, il s’agit des monstres parmi les monstres, des sortes de sur-monstres, qui dépassent en monstruosité les monstres normaux, c’est pourquoi il faut entendre mon antisémitisme déclaré et assumé, comme une forme de philo judaïsme.

Le juif est un hyper normal.

Le judaïsme est la corde
avec laquelle l’humain normal mettre fin de lui-même à son existence.




Partie 3


De la répugnance de la possession et du pouvoir

J’ai dès le plus jeune âge, du moins le plus tôt que je me souvienne, soit vers l’âge de 5 ans, éprouvé une répulsion pour l’appropriation, mais avec ce heurt avec la réalité du monstre qu’est la société des normaux, que l’humain non-possédant disparaît.

De même, j’ai éprouvé cette répugnance pour le pouvoir.

Pouvoir et possession sont les inclinaisons les plus profondes des normaux, ce qui détermine leurs vies.

Ceux des normaux les plus engagés dans la possession et le pouvoir, ceux dénommés les hommes de pouvoir, les puissants, les magnats, les dominants, ceux qui sont des hyper-normaux, m’ont immédiatement apparu dérisoires, chétifs, grotesques, de même que ceux de la masse, les dits dominés, les impuissants, les soumis, ceux appartenant à la masse dominée, n’étant que moins doués dans les domaines d’acquisition du pouvoir et des possessions, mais étant de la même nature que ceux qui les dominent.

Cela m’a semblé immédiatement absurde de posséder au sein d’une masse de dépossédée, d’être riche et de jouir de facilités, au milieu de démunis et de personnes soumises à la privation.

Comment un riche, un possédant peut-il vivre comme cela ?

Ce qu’on nomme réussite sociale, en ce qui me concerne, est comme une zone aveugle dans mon champ de vision existentielle.

Si je publie, c’est justement en espérant que cette zone aveugle s’étende au champ de vision existentielle de la société.

Le fait de publier me répugne, d’être connu de même, et j’éprouve aussi de la répugnance envers ceux qui m’admireraient si il y en a, me suivraient.

Seuls ceux qui inventent leur propre voie, et la suivent, m’intéresse, ceux qui n’admirent personne et surtout pas eux-mêmes, pour moi seuls sont dignes d’intérêt, ceux qui ne ressemblent à personne, qui ne prennent modèle sur personne, qui sont eux-mêmes, qui ne se mesurent, ne se comparent à personne, les normaux passant leurs vies à se mesurer à autrui, à se comparer, ils n’ont qu’une existence relative, ils n’existent pas en eux-mêmes, ils n’existent donc pas tout simplement.

Agir sans agir, est un mystère, les anciens taoïstes ont les premiers laissé la trace de ce mystère qu’ils ont vécu et connu.

J’ai la certitude que rien ne peut transformer un humain normal, qu’il soit dans la sous-catégorie des dominants ou celle des dominés, en un humain accompli et non resté à l’état larvaire, en un humain universel, unique.

Pourtant, il faut que j’écrive et publie dans le milieu des normaux, car ils occupent toute la réalité du monde humain, on ne peut nager que dans le lac du poison normal, c’est une contradiction.

Un humain hors la norme, une anomalie, est relié à ce qui est mystérieux, il agit sans agir, communique sans communiquer, influe sans influer, il est au-delà de la contradiction. Il fait ce qu’il a à faire, sans plus, sans attendre de réussir, sans but, il fait ce qui est dans sa nature, évidemment, il sait que le monde normal est un lac de poison, et qu’il y a mieux pour nager, et qui rien ne dure, même le lac de poison, et que sa propre nature induit que le poison ne peut que disparaître, exister à sa façon intègre et le communiquer, même dans le vague, même si cela ressemble à des lancers de bouteilles fermées, renfermant des messages, au sein d’un océan aussi immense que l’Univers, lui suffit. Il écrit et communique sans regarder si il est reçu.


Le non-agir des anciens taoïstes

Le problème de l’action sur l’humain normal et son monde infernal, s’est posé immédiatement aux anciens taoïstes, car comment qualifier autrement que d’absurde, de non-sens, le fait de s’épanouir, ce qui est le tao, mais seul, au sein d’une masse d’humains normaux, non-épanouis, et ne pas travailler à l’épanouissement des humains normaux, et à la disparition de leur monde infernal ?

Le problème sembla insoluble pour les anciens taoïstes, car pour eux, exercer une action sur autrui, c’est à dire contraindre, est contraire au tao, à l’épanouissement.

D’où le non-agir, qui consiste à suivre la voie de l’épanouissement, le tao, sans prosélytisme, simplement par le fait d’être autrement que l’humain normal, d’être une anomalie, au sein d’un monde de normaux, de leur enfer.

Le non-agir est pour l’antique penseur taoïste, son mode d’être et de non-être, le tao étant un non-être et un être à la fois, dépassant l’idée de contradiction.

Le tao est au-delà de l’être, il renferme à la fois l’être et le non-être.

Suivre le tao, ou la voie, ce qui est le sens de tao en ancien chinois, l’épanouissement, c’est parvenir à un état impossible à exprimer qui est au-delà de l’être et du non-être, en fait au-delà de l’idée de contradiction.



L’imposture du bouddhisme.

A la différence des penseurs taoïstes, le Bouddha ne chercha pas à transformer l’enfer et les normaux, Bouddha déclara qu’il voulait faire cesser la souffrance, c’est le but unique du bouddhisme.

Pour les anciens taoïstes, le non-agir fut étendu aux grands, aux dominants, à qui ils conseillaient comme mode de bonne gouvernance de ne pas intervenir dans les affaires de la population.

Quant à Bouddha, c’était un grand, de famille royale, l’héritier unique d’un roi appelé à succéder à son père et à devenir un roi.

Il prêcha la renonciation aux biens matériels et même à sa propre personnalité (le moi illusoire selon le bouddhisme), produisant une masse populaire dominée intégrant volontairement le statut de soumission, et produisant une meilleure stabilité pour la statut de dominant.

Or, la principale, sinon la cause unique de la souffrance, est la domination de l’un sur l’autre, le pilier de l’enfer des normaux est cette domination de l’un sur l’autre.

Le Bouddha avait inventé l’art de mettre un terme à la souffrance sans résoudre la cause de la souffrance, environ 500 ans avant le christianisme et environ 1100 ans avant l’islam, le judaïsme, lui, étant appliqué sur une population dénommée juifs, qui ne ressentait pas la souffrance en s’en libérant collectivement sur les autres populations non-juives, il est probable que le judaïsme a été inventé à la même époque que le bouddhisme, il y a environ 2500 ans.



Partie 4


4 – 1 Le sens du vide taoïste

Ce que les anciens penseurs taoïstes désignaient par le vide est une abstraction, c’est la capacité abstraite de procréer, c’est un concept mental issu de la pensée humaine.

Il ne s’agit pas de création, de dieu et autres, comme dans les religions dites du livre du Proche-Orient.

Il n’y a donc pas de notion d’avant et d‘après la naissance, car cette capacité est sans point de départ, et appartient à un domaine conceptuel auxquels les notions de temps, de durée, de commencement et de fin, de déroulement, sont étrangers.

Le vide taoïste est la capacité de procréer en soi.

Le vide doit se comprendre dans le présent et la manifestation de vie est un effet du vide, il n’y a ni début de l’Univers, ni création, ni big bang biblique ou scientifique moderne astrophysique.

Ce qu’on nomme le taoïsme est une construction intellectuelle qui tend à rencontrer la réalité, la voie vers la réalité étant parcouru grâce à l’intellect, l’intellect en Chine ancienne, n’étant pas dissocié du physiologique et des passions, ou émotions, comme dans la conception mentale occidentale.

Dans la concept taoïste, le vide est immanent, omniprésent.

Comme il n’y a pas d’origine, le temps pour le taoïste est un concept illusoire.

Il n’y a pas d’avant, d’après, de passé, de présent et d‘avenir.

Il n’y a de même pas de vide physique et de plein, c’est aussi une réalité illusoire.

Le vide est un concept des plus importants des anciens penseurs taoïstes, car il implique la notion opposée de plein, et induit le dépassement de ces deux concepts, le vide est le plein et le plein est le vide, le plein étant la non-capacité abstraite à procréer, alors que le vide est immanent, et que vide et plein se confondent.

Cela fait apparaître que ce qu’on nomme contradiction est aussi un concept illusoire.

L’approche de la réalité par l’intellectuel et son véhicule le plus élaboré qu’est la pensée des anciens taoïstes mène à une idée de la réalité qui est ineffable, intangible, insaisissable, où ce que nous concevons comme opposé et linéaire est étranger.



4 – 2 Le monde infernal des humains normaux et les autres formes de vie, animales, végétales et microscopiques.

L’humain normal dont le judaïsme a produit l’image grossie exacerbant ses caractères, ignore que les animaux, les plantes et les micro organismes, sentent, ressentent, pensent, imaginent, réfléchissent, observent, calculent, qu’ils n’ont rien à envier à l’être humain, et qu’ils sont bien plus développés, épanouis, que l’humain normal.

L’humain normal est une régression infinie dans l’échelle de l’évolution, même la forme de vie la plus élémentaire, par exemple les premières cellules et colonies de cellules, les stromatolithes, il y a environ 4 milliards d’années, ou bien plus récemment, les limules, une espèce toujours en vie, il y a environ 400 millions d’années, sont infiniment plus accomplies que l’est l’humain normal.

L’humain anormal, ou anomalie, lui, éprouve une difficulté à manger, animal, plante et micro organisme.

Pour le moment, l’humain anormal ne sait pas faire autrement que de se nourrir d’autres vies, mais il travaille à affronter cette difficulté.



4 – 3 Le rapport entre l’humain normal avec le monde et les autres humains, normaux ou non.

Ce rapport est intégralement faux.

Mais que signifie un rapport faux ?

Voici :

L’humain normal établit un rapport non avec le monde ou l’autre, mais avec une image du monde ou de l’autre, qu’il a façonnée, et qui est intégralement étrangère avec la réalité du monde ou de l’autre.

L’humain normal est donc étranger à tout, et la concept de rapport lui est aussi étranger, il ne peux y avoir de rapport entre l’humain normal et la réalité.

Le judaïsme et se versions subsidiaires, le christianisme et l’islam, mais aussi le bouddhisme, l’hindouisme, ont fondé cette irréalité qui habite le psychisme de l’humain normal au point où c’est tout le psychisme de l’humain normal qui est une déformation du réel, une irréalité.

Le psychisme de l’humain normal, son intellect, est la matrice de l’irréalité.

Pour que l’humain normal puisse voir le réel, se voir, il n’y a qu’une solution, c’est sa destruction.

Les humains anormaux, les animaux, les plantes, les micro organismes, sont dans le réel et sont en rapport avec l’Univers.

Ils finiront par éliminer du réel l’humain normal, ce n’est qu’une question de temps, l’élimination de l’irréel par le réel est le fondement de la réalité.




Partie 5


5 – 1 Nouvelle de l’inverti

Je suis un inverti.

Pour moi, le vrai réel est la nuit, quand je dors, durant le sommeil, dans le domaine du rêve.

Le domaine du rêve est le vrai réel.

Pour moi, ne pas réussir dans la vie est l’idéal, la réussite est un non-sens, il n’y a rien à réussir dans la vie, car la vie est une totalité au-delà de la réussite et de l’échec.

Gagner et perdre est un non-sens.

Posséder est une aberration.

Dominer est une aberration.

Pour moi seules les anomalies, les dits anormaux, valent d’y jeter un coup d’œil.

Les normaux ne me sont pas visibles, ils sont transparents, car ils ne sont pas réels, on voit à travers.

8 milliards moins les anomalies, ne provoquent que le détournement de mon regard.

Pour moi, c’est un véritable nirvana, une extase, que d’assister à l’effacement de l’Occident et de son système nerveux central de la haine et du mensonge que sont les juifs et le judaïsme, un ensemble d’hyper normalité.

Sachant que cet effacement sera suivi sans délai par celui des dits multipolaires, autres monstres froids, glaçants, mais sans comparaison plus rationnels, organisés, efficaces, disciplinés, ils iront vers l’abîme au pas cadencé et en bon ordre, rejoindre les monstres judéo-occidentaux.

Pour moi, c’est un régal que d’assister à la guerre acharnée entre identiques, les juifs, et les multipolaires, les juifs et les chrétiens et musulmans, qui sont des sortes de frères siamois, avec un corps unique et trois têtes, qui se détestent mais sont contraintes de vivre ensemble, tout en se déchirant de leurs dents.

Une fois le judéo-occident tombé, les multipolaires suivront, car ils ne se supportent qu’unis par la terreur commune qu’inspire le judéo-occident qui ne peut que détruire tout ce qui lui échappe, tout ce qui est autre que lui-même.

Pour moi, je ne dis jamais « bête », pour imbécile, ou idiot, car les animaux sont infiniment plus sensés que les humains normaux, je devrais dire en parlant d’un imbécile, il est humain, mais cela concernerait aussi les anomalies, les humains anormaux.



5 – 2

L’époque actuelle

L’époque actuelle est dénommée « great reset », la grande remise à zéro, mais en fait il s‘agit du début du « total deletion », l’effacement total, celui de l’espèce humaine, et nous les anomalies, dont je suis l’une des rares à écrire et à publier au sein des normaux, nous nous en réjouissons, et sommes même heureux de disparaître avec les normaux, car on est prêts à se sacrifier pour effacer de la réalité les normaux.