Confession
d’un hors la norme
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Partie
1
Par
chance, j’ai bénéficié par les hasards d’existence,
d’origines multiples, lesquelles à la différence d’autres
dans le même cas, se sont synthétisées en une personnalité
sans rattachement, sans obédience, je me suis construit
seul.
Ma façade est française, mais elle aurait pu
être autre, elle résulte d’un concours de
circonstances.
Cela s’est fait très tôt, sans
doute avant l’âge d’acquisition de la parole, avant
l’apparition d’échange par le langage verbal, ma mère étant
française, catholique et athée, mon père syrien, arabe,
appartenant à la communauté des chrétiens d’Orient,
subdivision des orthodoxes, sous-subdivision des catholiques
orthodoxes, donc sous l’autorité du Vatican occidental, et
athée, ayant continué ses études à Moscou, où il a émigré
alors que j’avais environ 3 ans, et où il est mort, ayant été
chercheur en science et enseignant à l’Université de
Moscou.
Mais au-delà de ces apports superficiels et
conventionnels concernant les personnalités de mes deux parents,
c’est leurs personnalités profondes, uniques, originales et
puissantes, qui ont fait qu’il m’a été impossible de
m’identifier comme le cas commun, à l’un ou à l’autre, de
plus ils étaient, si j’image, par bien des aspects, et ceux
des plus importants, situés sur des cases les plus éloignées
l’une de l’autre sur l’échiquier existentiel. Cela n’a
pas empêché, bien au contraire, qu’ils se sont aimés, et
sans doute d’un premier amour dans la vie, celui qui compte et
qui marque, et cela à une époque où c’était encore possible
et essentiel.
L’ensemble a fait que non-seulement je
me suis construit seul, mais aussi que je n’ai pu adhérer à
quoi que ce soit, et que je n’ai jamais voulu m’insérer,
m’adapter à quoi que ce soit, même à une profession, la
formule selon laquelle je suis de sensibilité
anarchiste,
communiste libertaire, les taoïste et
antisémite,
regroupe
des
sensibilités justement non inclusives, formulées et énumérées
seulement pour donner une idée de ma
sensibilité,
et spécialement au sein du corpus anarchiste, Max Stirner avec
l’Unique et sa propriété, et exprime
la
volonté d’une existence politique agissante au-delà de son
enfermement dans la vie privée, qui est avant tout la privation
de la dimension normale de tout individu épanoui et intègre,
qui est la dimension politique, qui élargie, est la dimension
universelle. D’autre part, pour développer une sensibilité à
l’essentiel, ce qui est l’objet du taoïsme, la condition
d’entrée est que se soit développée une personnalité
épanouie, unique, c’est en ce sens qu’anarchie et taoïsme
se confondent.
Le fait de pouvoir exister sans
rattachement à un cadre existant m’a ouvert sur ce qui dépasse
tout cadre que la société humaine construit et impose à ses
membres, soit sur un état dépassant les limites
conventionnelles, donc sur la notion d’essentiel, ce qui était
l’objet même de la recherche des anciens taoïstes, pour
résumer cette recherche qui est réputée difficile à cerner et
à exprimer, certainement en réalité totalement impossible.
Très tôt dans ma vie, le plus loin que je me rappelle est à
l’âge de 5 ans, j’ai trouvé les humains, du moins ceux dits
normaux, sérieux, convenables, installés, comiques, dérisoires,
ridicules, absurdes, incohérents, machinaux, prévisibles,
répétitifs, prédestinés, je n’ai jamais pu les prendre au
sérieux, et j’ai toujours eu le problème majeur durant toute
mon existence, de dissimuler mon ressenti qui perce et qui est
pris pour moqueur, irrévérencieux, irrespectueux et subversif.
Ce qui a été le premier amour partagé entre mes
deux parents, en ce qui concerne mon père, n’a pas rimé avec
toujours, l’ambition a vite supplanté et écarté ce
sentiment, seule a compté sa carrière, et elle le
conduisait
à Moscou et a quitter comme un bateau qui quitterait
définitivement son port, d’attache sa vie première.
Sa
seconde vie s’est déroulée avec une femme russe, avec qui il
a eu un second enfant, mon demi-frère, que je ne connais qu’en
photo.
Lui est entièrement russe, n’a pas eu la
chance que j’ai eu de ne pas m’identifier à un ensemble
existant.
Il avait manifesté le désir de me
connaître puis s’est ravisé. Ce que j’en sais est qu’il a
fait des études d’histoire, puis est devenu interprète
anglais russe, pour des organisations internationales et pour des
sociétés occidentales en recherche de marchés
profitables
en Russie (je crois).
Il a lui-même au moins eu un
fils.
Ma mère quant à elle, était fondamentalement
moins conventionnelle, la carrière ne lui importait guère,
d’ailleurs elle avait sacrifié ses études pour financer
celles de mon père à Paris, alors qu’elle était très doué
pour les langues, elle avait fait le bac classique latin grec
(qui à l’époque dépassait ce qu’on nomme maintenant une
licence, voire une maîtrise), parlait l’italien, l’anglais,
l’arabe et le russe (elle et moi sommes allés rejoindre mon
père à Moscou et y avons séjourné environ 6 mois en
1960).
Moi, je ne parle que le français, et encore,
j’assemble
mes
mots, mes phrases et mes textes comme une construction
d’architecte, dont j’ai le diplôme, ayant compris que le mot
architecte vient du grec, celui qui construit les navires, les
textes étant pour moi le navire qui porte et fait voyager des
idées, des sentiments, des émotions, un véhicule qui bien
agencé, peut changer les mentalités.
Partie
2
Le décalage absolu entre moi et les normaux (les
« normalus », c’était la dénomination utilisée
par une adorable petite punkette, sans doute mineure, avec son
rat blanc apprivoisé sur son épaule qui frétillait des
moustaches, dont j’étais un peu amoureux, qui habitait le
squat Zig Zag, d’artistes anarchistes à Montreuil vers 1997,
elle disait, il y a les normalus et les autres, l’étrangeté
totale des normaux par rapport à moi-même, mon absence absolue
d’identité avec eux, de point commun, ont fait que très tôt
j’ai ressenti intensément leur différence avec moi.
Le
normalus est imprégné du mensonge et de la violence, à un
point tel que mensonge et violence sont les deux modèles de
briques qui constituent son édifice.
J’ai eu très
tôt la capacité de ressentir, de percer à jour, immédiatement,
dès la mise en présence, qui j’ai devant moi, le pire étant
d’entendre seulement la voix, par exemple au téléphone, une
voix est un livre ouvert, un livre qui dit par exemple je triche,
je ment, malgré les efforts pour dissimuler.
J’ai
appris très tôt à dissimuler ce que je percevais de
l’autre.
J’ai ressenti aussi très tôt la nature
réelle de la société normale, au point de faire vers 18 ans
des rêves plus vrais que nature, d’immenses champs de
batailles, dont j’ai encore à 70 ans les images.
Certains
lieux, certaines ambiances, me bloquaient la respiration de façon
très pénible de même que ma vision devenait trouble (par
exemple dès que je passais la frontière entre la France et la
Suisse, où j’allais rendre visite à une partie de ma famille
syrienne qui s’était installée à Genève, dès que je
ressortais de Suisse, dès la frontière passée, je respirais
sans difficulté et ma vision revenait).
Chez moi, le
corps et l’esprit ne sont pas séparés comme par un mur comme
chez les normalus.
A la fin de mon adolescence, vers
18 ans, j’ai commencé à avoir des états inconnus du corpus
convenu physiologique et psychologique, durant le sommeil, qu’on
peut qualifier faute de mieux de décorporation, avec des effets
de conscience différente, vibratoires, sonores, visuels,
d’apesanteur entre autres, qui nécessiteraient un livre pour
les décrire.
Respiration, vision, état inconnu
durant le sommeil, ces évènements se sont raréfiés en
avançant en âge, du fait que j’ai peu à peu appris à
supporter les monstres normaux et leur monde horrible.
J’ai
découvert, il y a quelques années, une femme qui exerce ce
qu’on nomme, sans aucun lien avec ce qu’elle pratique, le
magnétisme, faute de mieux, elle est d‘évidence rare dans sa
catégorie, car
possédant
des capacités exceptionnelles, elle induit chez moi un état qui
est du même domaine que les évènements que j’ai déjà vécu,
mais dans un but défini, qui est thérapeutique.
Moi-même,
j’ai développé une manière de pouvoir, difficile à
circonscrire et à caractériser, similaire à celui de la dite
magnétiseuse, mais qui agit
sur
les individus normaux, certains animaux (malades)
et
les organisations, provoquant le désordre, la désorientation,
cela uniquement chez ceux négatifs, malfaisants.
J’utilise
cette capacité quand je suis agressé, menacé, et que je veux
obtenir la paix et le respect, et jamais pour nuire. Le résultat
est d’améliorer l’état de l’objet sur lequel j’ai de
l’effet, et qu’il me laisse en paix (une manière non-normale
de combattre, même pas répertoriée par le chinois antique qui
a écrit l’art de la guerre, il y a environ 2500 ans, Sun
Tzu).
La Peur
j’ai vécu avec le
sentiment immanent de peur, toute ma vie, du moins du plus loin
que j’ai des souvenirs, soit depuis l’âge de 5 ans.
Je
me souviens d’une jeune femme qui m’avait dit ressentir chez
moi une peur permanente, et cela l’avait éloigné de moi. Elle
était intégrée à la jeunesse insouciante adaptée,
normale.
Je l’avais
vu
comme les animaux qui sont élevés pour l’abattoir et qui
paissent heureux dans les parcs de prairies.
Avec une
différence, c’est que dans les abattoirs, certains animaux
cherchent à tuer leurs bourreaux, et même avant, dans les
fermes, cela n’est pas rare, tous les fermiers racontent des
histoires d’animaux qui ont cherché à les tuer.
Cette
jeune femme, normale, avait même été privée de cette envie de
tuer qui est un ressenti naturel, légitime, sain envers qui veut
vous opprimer, vous exploiter et vous détruire.
Une
autre, que j’avais aimée
et
qui m’avait aimé, un bref épisode de vie, m’avait dit que
je faisais remuer les choses. Elle n’était pas normale mais
par peur
avait
choisi de vivre comme une normale, de se marier avec un homme
qu’elle n’aimait pas, d’avoir un enfant, une maison. Je
l’avais rencontré des années après, elle périclitait, sa
beauté émouvante se fanait très rapidement.
Ceux
qui ne ressentent pas la peur, qui suinte de la société humaine
normale, qui est l’air que tout le monde respire, sont
dégénérés.
Il est logique qu’ils marchent
d’eux-mêmes à l’abattoir, c’est ce qu’on voit lors des
guerres ou récemment lors de la pseudo épidémie traitée par
un faux vaccin à effet létal. Il n’y a pas à les plaindre,
c’est dans leur essence vitale dénaturée qu’ils avancent
d’eux-mêmes vers le couteau du bourreau.
Ils sont
des choses, des objets, des machines, car seules les choses, les
machines, ne ressentent pas la peur qui rayonne de la société
normale.
La peur est l’intuition profonde du
danger.
Qui n’a pas peur, ne ressent pas le danger,
il n’a donc pas la capacité de réagir au danger, il est
conformé pour ne pas réagir quand vient le moment où il est
sacrifié.
C’est le cas des animaux humains
normaux.
Compassion
J’éprouve une
immense et sans limite compassion pour tout ce qui vit sauf pour
la forme de vie humaine dite normale. La forme de vie dite
humaine normale a changé le jardin terrestre en cages et
chambres à tuer.
Les animaux, les plantes et les
micro-organismes souffrent, cela depuis la période dite
« civilisée », postérieure au néolithique, qui a
vu l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, de la
sédentarisation, la construction des villes, l’enfermement
derrière des murs, des clôtures, les inventions des serrures,
des barrières, des portes, des chaînes, des cadenas, des codes,
des
mots de passe, de l’écriture, de la religion, l’irruption
des
castes
dominantes et dominées, du
travail
forcé, la spoliation des fruits du travail forcé au profit de
certains, soit depuis la venue au monde
de
l’humain normal, soit depuis la métamorphose de l’humain
épanouit créature de l’Univers,
en
humain normal.
Tout ce qui approche de l’humain
normal est changé en enfer.
Le seul but possible pour
un humain non-normal, c’est à dire un humain qui n’est pas
dénaturé, qui est resté intègre, chez qui la vrai nature est
préservée, c’est de participer à faire disparaître l’humain
normal.
L’humain normal n’est pas amendable,
réformable.
Il faut qu’il disparaisse le plus tôt
possible, surtout avant qu’il essaime hors de la planète
Terre, puis hors du système solaire, puis hors de la galaxie,
soit avant qu’il ne change l’Univers en enfer, car c’est
tout ce qu’il sait faire.
Pour le faire disparaître,
il existe déjà depuis environ 2500 ans, un outils adéquate, il
s’agit des monstres parmi les monstres, des sortes de
sur-monstres, qui dépassent en monstruosité les monstres
normaux, c’est pourquoi il faut entendre mon antisémitisme
déclaré et assumé, comme une forme de philo judaïsme.
Le
juif est un hyper normal.
Le judaïsme est la corde
avec
laquelle
l’humain
normal mettre fin de lui-même à son existence.
Partie
3
De la répugnance de la possession et du
pouvoir
J’ai dès le plus jeune âge, du moins le
plus tôt que je me souvienne, soit vers l’âge de 5 ans,
éprouvé une répulsion pour l’appropriation, mais avec ce
heurt avec la réalité du monstre qu’est la société des
normaux, que l’humain non-possédant disparaît.
De
même, j’ai éprouvé cette répugnance pour le
pouvoir.
Pouvoir et possession sont les inclinaisons
les plus profondes des normaux, ce qui détermine leurs
vies.
Ceux des normaux les plus engagés dans la
possession et le pouvoir, ceux dénommés les hommes de pouvoir,
les puissants, les magnats, les dominants, ceux qui sont des
hyper-normaux, m’ont immédiatement apparu dérisoires,
chétifs, grotesques, de même que ceux de la masse, les dits
dominés, les impuissants, les soumis, ceux appartenant à la
masse dominée, n’étant que moins doués dans les domaines
d’acquisition du pouvoir et des possessions, mais étant de la
même nature que ceux qui les dominent.
Cela m’a
semblé immédiatement absurde de posséder au sein d’une masse
de dépossédée, d’être riche et de jouir de facilités, au
milieu de démunis et de personnes soumises à la
privation.
Comment un riche, un possédant peut-il
vivre comme cela ?
Ce qu’on nomme réussite
sociale, en ce qui me concerne, est comme une zone aveugle dans
mon champ de vision existentielle.
Si je publie, c’est
justement en espérant que cette zone aveugle s’étende au
champ de vision existentielle de la société.
Le fait
de publier me répugne, d’être connu de même, et j’éprouve
aussi de la répugnance envers ceux qui m’admireraient si il y
en a, me suivraient.
Seuls ceux qui inventent leur
propre voie, et la suivent, m’intéresse, ceux qui n’admirent
personne et surtout pas eux-mêmes, pour moi seuls sont dignes
d’intérêt, ceux qui ne ressemblent à personne, qui ne
prennent modèle sur personne, qui sont eux-mêmes, qui ne se
mesurent, ne se comparent à personne, les normaux passant leurs
vies à se mesurer à autrui, à se comparer, ils n’ont qu’une
existence relative, ils n’existent pas en eux-mêmes, ils
n’existent donc pas tout simplement.
Agir sans agir,
est un mystère, les anciens taoïstes ont les premiers laissé
la trace de ce mystère qu’ils ont vécu et connu.
J’ai
la certitude que rien ne peut transformer un humain normal, qu’il
soit dans la sous-catégorie des dominants ou celle des dominés,
en un humain accompli et non resté à l’état larvaire, en un
humain universel, unique.
Pourtant, il faut que
j’écrive et publie dans le milieu des normaux, car ils
occupent toute la réalité du monde humain, on ne peut nager que
dans le lac du poison normal, c’est une contradiction.
Un
humain hors la norme, une anomalie, est relié à ce qui est
mystérieux, il agit sans agir, communique sans communiquer,
influe sans influer, il est au-delà de la contradiction. Il fait
ce qu’il a à faire, sans plus, sans attendre de réussir, sans
but, il fait ce qui est dans sa nature, évidemment, il sait que
le monde normal est un lac de poison, et qu’il y a mieux pour
nager, et qui rien ne dure, même le lac de poison, et que sa
propre nature induit que le poison ne peut que disparaître,
exister à sa façon intègre et le communiquer, même dans le
vague, même si cela ressemble à des lancers de bouteilles
fermées, renfermant des messages, au sein d’un océan aussi
immense que l’Univers, lui suffit. Il écrit et communique sans
regarder si il est reçu.
Le non-agir des
anciens taoïstes
Le problème de l’action sur
l’humain normal et son monde infernal, s’est posé
immédiatement aux anciens taoïstes, car comment qualifier
autrement que d’absurde, de non-sens, le fait de s’épanouir,
ce qui est le tao, mais seul, au sein d’une masse d’humains
normaux, non-épanouis, et ne pas travailler à l’épanouissement
des humains normaux, et à la disparition de leur monde
infernal ?
Le problème sembla insoluble pour les
anciens taoïstes, car pour eux, exercer une action sur autrui,
c’est à dire contraindre, est contraire au tao, à
l’épanouissement.
D’où le non-agir, qui consiste
à suivre la voie de l’épanouissement, le tao, sans
prosélytisme, simplement par le fait d’être autrement que
l’humain normal, d’être une anomalie, au sein d’un monde
de normaux, de leur enfer.
Le non-agir est pour
l’antique penseur taoïste, son mode d’être et de non-être,
le tao étant un non-être et un être à la fois, dépassant
l’idée de contradiction.
Le tao est au-delà de
l’être, il renferme à la fois l’être et le
non-être.
Suivre le tao, ou la voie, ce qui est le
sens de tao en ancien chinois, l’épanouissement, c’est
parvenir à un état impossible à exprimer qui est au-delà de
l’être et du non-être, en fait au-delà de l’idée de
contradiction.
L’imposture du
bouddhisme.
A la différence des penseurs taoïstes,
le Bouddha ne chercha pas à transformer l’enfer et les
normaux, Bouddha déclara qu’il voulait faire cesser la
souffrance, c’est le but unique du bouddhisme.
Pour
les anciens taoïstes, le non-agir fut étendu aux grands, aux
dominants, à qui ils conseillaient comme mode de bonne
gouvernance de ne pas intervenir dans les affaires de la
population.
Quant à Bouddha, c’était un grand, de
famille royale, l’héritier unique d’un roi appelé à
succéder à son père et à devenir un roi.
Il prêcha
la renonciation aux biens matériels et même à sa propre
personnalité (le moi illusoire selon le bouddhisme), produisant
une masse populaire dominée intégrant volontairement le statut
de soumission, et produisant une meilleure stabilité pour la
statut de dominant.
Or, la principale, sinon la cause
unique de la souffrance, est la domination de l’un sur l’autre,
le pilier de l’enfer des normaux est cette domination de l’un
sur l’autre.
Le Bouddha avait inventé l’art de
mettre un terme à la souffrance sans résoudre la cause de la
souffrance, environ 500 ans avant le christianisme et environ
1100 ans avant l’islam, le judaïsme, lui, étant appliqué sur
une population dénommée juifs, qui ne ressentait pas la
souffrance en s’en libérant collectivement sur les autres
populations non-juives, il est probable que le judaïsme a été
inventé à la même époque que le bouddhisme, il y a environ
2500 ans.
Partie 4
4 –
1 Le sens du vide taoïste
Ce que les anciens penseurs
taoïstes désignaient par le vide est une abstraction, c’est
la capacité abstraite de procréer, c’est un concept mental
issu de la pensée humaine.
Il ne s’agit pas de
création, de dieu et autres, comme dans les religions dites du
livre du Proche-Orient.
Il n’y a donc pas de notion
d’avant et d‘après la naissance, car cette capacité est
sans point de départ, et appartient à un domaine conceptuel
auxquels les notions de temps, de durée, de commencement et de
fin, de déroulement, sont étrangers.
Le vide taoïste
est la capacité de procréer en soi.
Le vide doit se
comprendre dans le présent et la manifestation de vie est un
effet du vide, il n’y a ni début de l’Univers, ni création,
ni big bang biblique ou scientifique moderne astrophysique.
Ce
qu’on nomme le taoïsme est une construction intellectuelle qui
tend à rencontrer la réalité, la voie vers la réalité étant
parcouru grâce à l’intellect, l’intellect en Chine
ancienne, n’étant pas dissocié du physiologique et des
passions, ou émotions, comme dans la conception mentale
occidentale.
Dans la concept taoïste, le vide est
immanent, omniprésent.
Comme il n’y a pas
d’origine, le temps pour le taoïste est un concept
illusoire.
Il n’y a pas d’avant, d’après, de
passé, de présent et d‘avenir.
Il n’y a de même
pas de vide physique et de plein, c’est aussi une réalité
illusoire.
Le vide est un concept des plus importants
des anciens penseurs taoïstes, car il implique la notion opposée
de plein, et induit le dépassement de ces deux concepts, le vide
est le plein et le plein est le vide, le plein étant la
non-capacité abstraite à procréer, alors que le vide est
immanent, et que vide et plein se confondent.
Cela
fait apparaître que ce qu’on nomme contradiction est aussi un
concept illusoire.
L’approche de la réalité par
l’intellectuel et son véhicule le plus élaboré qu’est la
pensée des anciens taoïstes mène à une idée de la réalité
qui est ineffable, intangible, insaisissable, où ce que nous
concevons comme opposé et linéaire est étranger.
4
– 2 Le monde infernal des humains normaux et les autres formes
de vie, animales, végétales et microscopiques.
L’humain
normal dont le judaïsme a produit l’image grossie exacerbant
ses caractères, ignore que les animaux, les plantes et les micro
organismes, sentent, ressentent, pensent, imaginent,
réfléchissent, observent, calculent, qu’ils n’ont rien à
envier à l’être humain, et qu’ils sont bien plus
développés, épanouis, que l’humain normal.
L’humain
normal est une régression infinie dans l’échelle de
l’évolution, même la forme de vie la plus élémentaire, par
exemple les premières cellules et colonies de cellules, les
stromatolithes, il y a environ 4 milliards d’années, ou bien
plus récemment, les limules, une espèce toujours en vie, il y a
environ 400 millions d’années, sont infiniment plus accomplies
que l’est l’humain normal.
L’humain anormal, ou
anomalie, lui, éprouve une difficulté à manger, animal, plante
et micro organisme.
Pour le moment, l’humain anormal
ne sait pas faire autrement que de se nourrir d’autres vies,
mais il travaille à affronter cette difficulté.
4
– 3 Le rapport entre l’humain normal avec le monde et les
autres humains, normaux ou non.
Ce rapport est
intégralement faux.
Mais que signifie un rapport
faux ?
Voici :
L’humain normal
établit un rapport non avec le monde ou l’autre, mais avec une
image du monde ou de l’autre, qu’il a façonnée, et qui est
intégralement étrangère avec la réalité du monde ou de
l’autre.
L’humain normal est donc étranger à
tout, et la concept de rapport lui est aussi étranger, il ne
peux y avoir de rapport entre l’humain normal et la
réalité.
Le judaïsme et se versions subsidiaires,
le christianisme et l’islam, mais aussi le bouddhisme,
l’hindouisme, ont fondé cette irréalité qui habite le
psychisme de l’humain normal au point où c’est tout le
psychisme de l’humain normal qui est une déformation du réel,
une irréalité.
Le psychisme de l’humain normal,
son intellect, est la matrice de l’irréalité.
Pour
que l’humain normal puisse voir le réel, se voir, il n’y a
qu’une solution, c’est sa destruction.
Les humains
anormaux, les animaux, les plantes, les micro organismes, sont
dans le réel et sont en rapport avec l’Univers.
Ils
finiront par éliminer du réel l’humain normal, ce n’est
qu’une question de temps, l’élimination de l’irréel par
le réel est le fondement de la réalité.
Partie
5
5 – 1 Nouvelle de l’inverti
Je
suis un inverti.
Pour moi, le vrai réel est la nuit,
quand je dors, durant le sommeil, dans le domaine du rêve.
Le
domaine du rêve est le vrai réel.
Pour moi, ne pas
réussir dans la vie est l’idéal, la réussite est un
non-sens, il n’y a rien à réussir dans la vie, car la vie est
une totalité au-delà de la réussite et de l’échec.
Gagner
et perdre est un non-sens.
Posséder est une
aberration.
Dominer est une aberration.
Pour
moi seules les anomalies, les dits anormaux, valent d’y jeter
un coup d’œil.
Les normaux ne me sont pas visibles,
ils sont transparents, car ils ne sont pas réels, on voit à
travers.
8 milliards moins les anomalies, ne
provoquent que le détournement de mon regard.
Pour
moi, c’est un véritable nirvana, une extase, que d’assister
à l’effacement de l’Occident et de son système nerveux
central de la haine et du mensonge que sont les juifs et le
judaïsme, un ensemble d’hyper normalité.
Sachant
que cet effacement sera suivi sans délai par celui des dits
multipolaires, autres monstres froids, glaçants, mais sans
comparaison plus rationnels, organisés, efficaces, disciplinés,
ils iront vers l’abîme au pas cadencé et en bon ordre,
rejoindre les monstres judéo-occidentaux.
Pour moi,
c’est un régal que d’assister à la guerre acharnée entre
identiques, les juifs, et les multipolaires, les juifs et les
chrétiens et musulmans, qui sont des sortes de frères siamois,
avec un corps unique et trois têtes, qui se détestent mais sont
contraintes de vivre ensemble, tout en se déchirant de leurs
dents.
Une fois le judéo-occident tombé, les
multipolaires suivront, car ils ne se supportent qu’unis par la
terreur commune qu’inspire le judéo-occident qui ne peut que
détruire tout ce qui lui échappe, tout ce qui est autre que
lui-même.
Pour moi, je ne dis jamais « bête »,
pour imbécile, ou idiot, car les animaux sont infiniment plus
sensés que les humains normaux, je devrais dire en parlant d’un
imbécile, il est humain, mais cela concernerait aussi les
anomalies, les humains anormaux.
5 – 2
L’époque actuelle
L’époque actuelle
est dénommée « great reset », la grande remise à
zéro, mais en fait il s‘agit du début du « total
deletion », l’effacement total, celui de l’espèce
humaine, et nous les anomalies, dont je suis l’une des rares à
écrire et à publier au sein des normaux, nous nous en
réjouissons, et sommes même heureux de disparaître avec les
normaux, car on est prêts à se sacrifier pour effacer de la
réalité les normaux.
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